Né dans une famille aisée Espagnole, Javier naquit à Alméria, en Andalousie. La famille du garçon faisait partie de la bourgeoisie espagnole. Lui, ne vivait qu'avec ses parents et sa soeur jumelle. Il ne connaissait aucun autre membre de sa famille, ses parents s'étant mariés avec le désaccord de la bourgeoisie paternel de l'andalou. L'argent qui se transmettait de génération en génération n'arriverait jamais dans la poche du paternel d'Álvaro. Les deux parents s'étaient connus lors de leurs études. Avec un père archéologue - et aussi alcoolique - et une mère professeur de mythologie et légendes à l'université de Grenade, Javi et sa soeur vivaient dans les mythes et histoires que pouvaient leur conter leurs parents. Celle qui fascinait le plus le petit garçon était une qui racontait l'histoire de chevaliers, protégeant des dieux et portant des armures. Mais selon son père ''ce n'était pas plausible que des hommes puissent briser des rochers avec leur poing, voir un seul doigt.'' L'histoire parlait aussi de guerres saintes, tous les deux cents ans. Quand le sujet de la guerre venait aux lèvres de l'espagnole, son mari semblait vouloir éviter ce sujet, comme pour protéger ses enfants de cette guerre mythologique. Le petit garçon brun adorait entendre et écouter surtout ces histoires, tout cela lui paraissait merveilleux. La guerre en moins.  

Le bonheur était une chose éphémère. Et la famille de Javier allait vite s'en apercevoir. Après avoir été renvoyé à cause d'une négligence, le père se mit à boire et avec l'alcool venait les coups. Il frappait aussi bien Javier que Raquel et aussi leur mère. La vodka le rendait dingue et le changeait en un autre homme. Adultère et violent. Plus le temps passait, plus les mutilations étaient brutales et douloureuses. Ce qui offrit une belle brûlure dans le dos du petit garçon qui ne voulait que protéger sa soeur. Mais la vie est parfois très juste et sait venger les ''gentils''. C'est ainsi, après une bonne cuite, que monsieur Silva mourut d'un accident de voiture. C'était fini, les coups et le sang avait disparu de la famille andalouse qui vécue heureuse. Je ne suis pas en train de dire que la mort du papa de la maison réjouit la famille, mais elle pouvait enfin respirer. 

La vie suivait son cours, les enfants grandissaient presque à vu d'oeil. Raquel était une très grande sportive, Javier lui avait plutôt un bon cerveau et apprenait une multitude de langues diverses et variées. Un séisme ravagea un jour l'Andalousie. Les victimes se comptaient par milliers, des femmes, des hommes, des enfants, des animaux. Tout était chaos et destruction. Tout prenait feu un peu partout. Du moins c'est ce que Javier voyait de ces yeux de jeune adolescent. Suite au séisme, les secousses à peine terminées, une vague gigantesque vint s'abattre sur la région du sud de l'Espagne. Elle rasa la ville de Malaga sur son passage. Même la famille Silva en souffrit. Raquel, se fit emporter par la vague qui ne lui laissa pas le temps de s'accrocher à quoi que ce soit.

Javier grandissait et était maintenant âgé de seize ans. Sa mère était déchirée par la tristesse d'avoir perdu l'un de ses enfants. Javi lui avait fait son deuil, douloureusement, mais il allait bien mieux. Il parlait aujourd'hui, déjà, plus de six langues, dont le grec, l'espagnol, le portugais, le français, l'anglais, le japonnais et aussi l'arabe. Ce qui lui permettait de voyager à sa guise. Mais ce qui intéressait bien plus le jeune andalou, c'était et ça restait les histoires que sa mère lui contait quand il était petit. C'est ainsi, après la fin de l'année scolaire, qu'il s'en alla dans les alpes. Sa maman lui racontait que là-bas on entraînait des jeunes hommes et femmes pour devenir chevaliers d'Athéna. Était-ce vrai ? Ou simplement une légende ? L'espagnol devait en avoir le coeur net. C'est ainsi qu'il partit, sac de voyage sur l'épaule, vers la frontière Franco-Espagnole. 
Arrivé là-bas, Javi constata que les légendes étaient réelles. Qu'il y avait bel et bien des gens qui s'entraînaient pour défendre Athéna. Tous avaient perdu des proches lors des dernières catastrophes naturelles. Javier était celui qui avait le moins perdu. L'entraînement était rude et violent, mais aussi très dangereux et enrichissant. Le froid des nuits rongeait la chaire jusqu'aux os tandis que la chaleur de la journée faisait fondre les peaux humides des aspirants chevaliers. Silva était précoce et se battait bien mieux que tous les autres. Son maître lui conseilla donc très tôt de se rendre en Grèce, qu'ici, il n'avait plus rien à apprendre. Et Javier partit donc dans le pays du sanctuaire, au sanctuaire même. Là-bas, un maître lui fut désigné. Le chevalier d'or de la Balance. Un homme extrêmement gentil et très puissant. Son cosmos brûlait de mile feus et pouvait pratiquement se voir. Celui de Javier brûlait, mais très faiblement, du moins pour le moment. 

Une année passa, une longue année d'entraînements aussi durs les uns que les autres. Javier avait physiquement changé. Il était devenu un grand et beau jeune, brun avec un corps à en faire pâlir plus d'un. Aucune armure n'avait été encore désignée pour le jeune, et aucune ne l'avait choisi. Mais les épreuves pour devenir chevalier continuaient. Peu de temps après ses dix-sept ans, Javi appris que les catastrophes n'étaient pas naturelles, elles étaient tout simplement causées par Hadès et Poséidon qui se réveillaient. Le seigneur des enfers et celui des océans repartaient en guerre pour faire chuter Athéna. Mais cette fois-ci, bien avant les deux cents ans habituels. Le dieux des enfers étaient apparemment déjà revenu, celui des mers dormait toujours. 

C'est alors près d'un an plus tard qu'une armure daigna choisir Javier. Elle ne le choisit pas par défaut, loin de là. Alors qu'il s'entraînait, un camarade de Javi commença à l'insulter. C'était un nouveau et il ne savait pas que l'andalou avait le sang chaud, très chaud. Après avoir insulté la soeur du jeune homme de tous les noms, l'apprentie chevalier insultant fut envoyé contre une stèle qui décorait les chemins du sanctuaire. Un simple revers de la part de Javier. Son cosmos brûlait, brûlait encore et encore. Personne ne semblait pouvoir arrêter l'énergie qui circulait dans le jeune homme. Pris de colère, il s'en alla et de cette même rage il frappa dans une roche de plus de vingt tonnes qui se fendit, comme si de rien n'était. 
Logiquement, le nouveau possesseur de cosmos fut convoqué par le grand pope, pour se faire taper sur les doigts. Il devait donc traverser les dix maisons du zodiaque. Certaines étaient remplies et d'autres paraissaient désertes depuis des siècles et des siècles. Plus l'espagnol montait, plus il sentait une force l'attirait. C'est arrivé à la dixième maison que tout se déclencha enfin. Un bruit de métal rugit dans l'enceinte de cette dixième maison. Une lumière aveugla le grand brun et le souleva de quelques centimètres. Du métal vint se poser sur son corps et quand tout fini, Javi était recouvert d'une armure jaunâtre, il était recouvert de l'armure d'or du Capricorne. Le rêve de Javier était enfin réalisé, il était devenu chevalier et pas l'un des moindres, un grand chevalier d'or, l'un des plus puissants chevalier d'Athéna. Tout chevalier de ce signe se devait de posséder l'arme qui le représentait. Excalibur, l'épée capable de tout trancher. Mais, étrangement, Javier ne la possédait pas. 
Peu importait, pour lui, il devait se rendre dans son pays natal pour annoncer la nouvelle à sa mère. Et c'est donc, avec la caisse en or sur le dos, que l'andalou se rendit dans son pays. Là-bas, il rencontra des habitants d'Alméria qu'il connaissait depuis toujours, tous lui disaient qu'il avait bien grandit, qu'il était devenu un homme, un vrai. Quand tout à un coup, sa voisine de toujours lui annonça la nouvelle. Sa mère était malade et souffrait vraiment. En un rien de temps, Javier enfonça la porte de la grande maison familiale et courut vers la chambre de sa mère laissant tomber son armure dans un bruit sourd. En effet, madame Escobar agonisait. Et lorsqu'elle vit Javier, elle prononça ''mon si beau fils, tu es un homme désormais'' et s'éteignit. La rage envahit le corps, son cosmos commençait à brûler. La voisine entra dans la chambrée et dans la rage Javier lui fit un signe vif et violant, lui ordonnant de s'en aller. Mais ce mouvement de bras fut accompagné d'une énergie puissante et d'un bruit d'épée. La moitié de la maison se fendit, faisant tomber quelques murs. Javier venait d'éveiller excalibur. Il lui a fallu plus de quatre ans d'entraînement, sans voir la seule personne qui importait à ses yeux, et voir mourir cette dernière pour qu'il soit celui qu'il a toujours voulu être. 
Après avoir fait incinérer sa mère, Javier dispersa ses cendres à l'Alhambra, lieu que sa tendre mère adorait, et dut repartir vers la Grèce pour ses obligations de chevalier d'or d'Athéna. 

Depuis, des spectres et marinas sont apparus. Javier, depuis la mort de sa mère, a complètement changé. Il était joyeux et transmettait sa joie de vivre aux autres, maintenant il est devenu presque muet et très violent avec les gens. Son impulsivité s'est calmée grâce à la méditation qu'il pratique tous les soirs, ne pouvant plus dormir. Et de plus, Javier n'est plus le petit garçon de dix-sept ans, il est devenu un grand et puissant chevalier d'or, mais aussi le plus jeune de tous.