Notre histoire commence dans le froid de l'hiver, une nuit glaciale comme tant d'autre dans le royaume d'Asgard, non loin de la Sibérie. Et devant le Sanctuaire d'Asgard, se tiennent fièrement un père et son jeune fils encore maigrichons, l'un porte une armure rayonnante dans l'obscurité tandis que l'enfant ne portait qu'un simple pantalon et un tee-shirt mais il resta immobile au côté de son père, ne montrant aucune faiblesse comme on lui avait toujours enseigné, le froid ne devait pas le faire céder, le froid devait être son sanctuaire. Du moins, c'est ce que l'enfant apprenait ce soir là, il devait apprendre à ce concentrer même en plein blizzard, il devait réveiller son cosmos. Concept encore difficile à assimiler pour le jeune Vilfrid, alors tout juste âgé de treize ans. Et pourtant, il naquit au cœur des terres d'Asgard, il subit le froid de l'hiver dès son premier souffle, mais la chaleur d'une famille suffit à permettre à l'enfant de survivre dans ce monde de glace, entouré par un père fier et brave, et une mère douce et aimante, il grandit dès son plus jeune âge aux alentours du Sanctuaire d'Asgard. Il apprit dès son plus jeune âge l'existence du cosmos, et fut initié à son concept. Et pourtant, pour un esprit aussi jeune et influençable que celui de Vilfrid aux prémices de l'adolescence, il avait du mal à comprendre, du mal à y croire... Du mal à l'atteindre, à le réveiller au fond de son être. Et ce soir là, le père rentra déçu par son fils, le laissant seul dans la neige, il n'avait toujours pas compris, il n'était toujours pas près. Une larme roula sur la joue de l'enfant incapable de faire sourire un père si fort, si fier, mais aussi si distant.

Il fallu attendre encore deux ans pour que l'adolescent éveille son cosmos, et après plusieurs années d'entraînement éveille son sixième sens. Et c'est a partir de ce moment là que l'adolescent mit un point d'honneur à rendre fier le Gardiens Divin du Nidhögg, son père et son maître. Voir la fierté dans les yeux de l'homme était sans aucun doute la plus grande victoire de Vilfrid, ce qu'il vit un matin, en rentrant chez lui gravement blessé, il lu les yeux de son père une grande fierté derrière la peur de perdre son fils. Car celui-ci, alors âge de dix sept ans se rendit seul dans la forêt, sachant pertinemment bien qu'une meute de loup affamé de la cascade gêlée agressaient les âmes errante qui s'éloignaient seules et se perdait dans la forêt. Cette nuit-là, il voulu faire ses preuves, et cette nuit-là resta définitivement marqué dans son esprit, comme sur son corps, encore aujourd'hui il garde des marques du combat qu'il avait mener durant son adolescence. Une folie, c'était certain, lorsqu'il en parle aujourd'hui c'est comme ça qu'il qualifie cet acte, alors qu'il n'était encore qu'un jeune homme en quête de la considération d'un père fier, d'un père qui n'avait jamais verser une larme, du moins, c'est ce qu'il cru à l'époque.

Mais en dehors de son persistant combat pour gagner la considération de son père, Vilfrid était aussi un fils aimant, et un frère extrêmement protecteur, avant tout avec sa jeune sœur, cinq ans les séparaient. Et ensuite avec ce frère aujourd'hui si loin, un frère à la chevelure blonde, un frère bien différent de lui et de seize ans son cadet, un frère qu'il avait promit de protéger. Et a vingt et un ans, Vilfrid fut choisi par la prêtresse pour remplacer le Guerrier Divin d'Epsilon qui fut finalement rappeler auprès d'Odin au Valhalla, du moins c'est ce que les Asgardiens aimaient croire. C'est ainsi que le fils de Stig, Gardien Divin du Nidhögg devint à son tour un Chevalier d'Odin, et reçu même l'honneur de devenir un des plus puissant combattants d'Odin, parmi les Guerrier Divin, Vilfrid trouva sans doute une seconde famille, et la considération qu'il avait toujours chercher dans le regard de son père. Père qui céda à l'épuisement deux ans plus tard, incapable de continuer à combattre, le rôle du Gardien du Nidhögg redevint donc vacant. C'est quelques années plus tard que Vilfrid entreprit d'entraîner son frère à un jour reprendre l'armure de son père peut être.

L'enfant fut formé dans les mêmes condition que son maître, mais celui-ci se montra tout de même plus doux avec son frère... Peut être même trop doux, car rapidement les points de vues entre les deux frères divergèrent, et les deux femmes de la famille assistèrent sans rien dire à une déchirure entre les deux frères, un froid glaciale qui s'installa entre les deux hommes. Et c'est alors à ses dix huit ans que le jeune cadet parti un matin sans rien dire, sans même laisser une lettre, il disparu, Vilfrid ressentit cela comme une trahison, il tenta bien de le retrouver, mais il ne pouvait abandonner son poste, il ne revit alors jamais son frère... Cela fait deux ans désormais, il se renferma sur lui-même, considérant qu'il avait échoué dans la formation de son cadet et surtout qu'il avait été incapable de tenir sa promesse. Il s'enferma dans un silence de glace et depuis ne livre plus sa confiance à qui que ce soit.